La région de l’Extrême-Nord du Cameroun est gravement touchée par les conséquences de l’insurrection de Boko Haram et les crises humanitaires qui en découlent. Le système de santé y est affaibli, limitant l’accès aux soins essentiels, surtout pour les personnes déplacées internes, les retournés et les communautés hôtes. Les difficultés d'accès sont dues au coût des soins, à l’éloignement des structures sanitaires, au manque de personnel qualifié et à l'insuffisance d’équipements et d’infrastructures. Les groupes vulnérables — femmes, enfants, personnes âgées et handicapées — sont particulièrement exposés. À cela s’ajoutent une surveillance communautaire limitée, une absence d’ambulances, une charge croissante de maladies non transmissibles et des taux de mortalité maternelle élevés.
Le projet proposé vise à répondre aux besoins urgents de santé dans les zones les plus affectées de l’Extrême-Nord. Il cible les populations vulnérables, en particulier les déplacés internes, retournés et membres des communautés hôtes, afin de réduire la morbidité et la mortalité. Les interventions prévues incluent des soins généraux, des soins aux traumatismes, un appui en santé mentale (MHPSS), le déploiement de cliniques mobiles et la distribution de kits d’urgence. Le projet renforcera également la surveillance épidémiologique et intégrera l’inclusion des personnes handicapées, la redevabilité envers les populations affectées et des mécanismes de prévention contre l’exploitation et les abus sexuels, en s’appuyant sur les principes humanitaires.
Les staffs qui sont recrutés à des différents poste du Projet: « Projet de réponse humanitaire d'urgence pour réduire la morbidité et la mortalité dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun » vont permettre l’atteinte des objectifs de ce projet.